LA SCIENCES DES MARINS

Ce thème fondamental étudie les variables essentielles que sont la pression, l’humidité et la température, qui définissent les masses d’air. La circulation générale est expliquée par les différences d’énergie solaire reçue, générant des cellules de convection modifiées par la force de Coriolis. Le vent est le flux d’air résultant, se déplaçant des hautes pressions vers les basses pressions (Vent géostrophique). Le chapitre détaille également la classification des nuages et l’étude des fronts (froid, chaud, occlus) qui caractérisent les perturbations, ainsi que la lecture des cartes

Ce thème utilise le vecteur comme outil mathématique pour représenter la force et la direction du vent. Il définit les différents types de vent cruciaux pour le marin : le Vent Réel (vr​), le Vent Courant (vc​), le Vent Surface (vs​) et, surtout, le Vent Apparent (va​), celui ressenti sur un bateau en mouvement. Il analyse les conséquences d’un changement de vitesse du bateau ou du passage d’une risée (augmentation du vent réel) sur le vent apparent (qui peut adonner ou refuser).

La mécanique vise à comprendre les mécanismes de la navigation en décrivant comment les écoulements laminaires créent la Force Vélique (aérodynamique) par effet Venturi. Cette force s’équilibre avec la Force Hydrodynamique (anti-dérive et traînée). Les équilibres statiques impliquent le poids (Centre de Gravité) et la poussée d’Archimède (Centre de Carène), déterminant le Couple de Chavirage et le Couple de Redressement. L’équilibre dynamique définit si le bateau est ardent (loffant) ou mou (abattant), soulignant l’importance de naviguer bateau plat.

Ce chapitre traite de l’optimisation de la performance, insistant sur l’importance fondamentale de la position de l’équipage selon l’allure (vers l’avant au près, vers l’arrière au portant). Les réglages dynamiques permettent de contrôler la puissance et le profil de la voile : l’écoute contrôle l’angle et cintre le mât ; le hale-bas (ou vang) ferme la chute ; le cunningham ajuste la tension du guindant et avance le creux; tandis que la bordure dose le creux général. La position de la dérive doit être optimisée (enfoncée à fond au près, relevée au portant).

Cette section couvre les manœuvres essentielles, allant de l’arrêt du bateau (cape ou marche arrière) au départ et à l’arrivée de plage, qui nécessitent une préparation minutieuse et la connaissance des conditions (vent de terre, vent de mer). Les changements d’amure (virement et empannage) sont détaillés, incluant les techniques « bascule ». Enfin, elle explique les manœuvres autour des bouées (abattée et aulofée) pour optimiser la trajectoire en course.

La procédure Homme à la Mer (HLM) est une manœuvre de sécurité critique nécessitant de ralentir et de ne jamais quitter l’HLM des yeux pour éviter tout suraccident. La manœuvre de la ralingue est privilégiée, visant à s’établir au bon plein pour garantir à la fois manœuvrabilité et faible vitesse. La récupération doit se faire au vent de l’HLM, en visant un arrêt à vitesse nulle et à portée de bras.

Les marées sont des oscillations du niveau de la mer causées par les attractions de la Lune (prédominante) et du Soleil. Le phénomène distingue les Vives Eaux (forte amplitude, Syzygie) des Mortes Eaux (faible amplitude, Quadrature). L’objectif principal est le calcul de la hauteur d’eau, utilisant la méthode des douzièmes qui linéarise le cycle sinusoïdal de la marée. Des corrections pour le pied de pilote et la pression atmosphérique sont nécessaires.

Ce thème couvre les aides à la navigation et la lecture des cartes marines éditées par le SHOM. Le balisage utilise les marques latérales (vertes/tribord et rouges/bâbord en entrant au port) et les cardinales, qui signalent un danger et indiquent le côté sûr par leur position (ex: passer au sud d’une cardinale sud). La carte marine utilise des codes couleurs spécifiques pour les profondeurs (vert de gris pour l’estran). En voile légère, on utilise des alignements (visuels) pour sécuriser les passages étroits en l’absence de compas précis.

La régate est régie par des règles de priorité strictes, notamment la Règle 10 (tribord amure), la Règle 11 (priorité sous le vent), et la Règle 18 (voilier le plus à l’intérieur à la marque). La Règle 42 interdit toute propulsion autre que par le vent ou l’eau. Stratégiquement, il faut naviguer à l’intérieur du cadre (route limite idéale) et observer la bascule (changement de direction du vent) pour optimiser sa route et gagner des places.